lundi 28 octobre 2013

PEA, PEL taxés à 15.5% : le gouvernement fait marche arrière




Bernard Cazeneuve annonce que seule l'assurance-vie sera concernée par la mesure de relèvement à 15,5 % des prélèvements sociaux. Les PEL et PEA ne le sont donc plus.

Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve a annoncé dimanche que le gouvernement allait extraire les plans d'épargne en actions (PEA), plans d'épargne-logement (PEL) et épargne salariale de son projet d'aligner par le haut les prélèvements sociaux sur les produits d'épargne.
"Nous avons donc décidé d'amender le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour sortir les PEL, les PEA et l'épargne salariale de la mesure pour épargner les patrimoines moyens et modestes", a déclaré le ministre dans un entretien donné au Journal du dimanche dont des extraits ont été mis en ligne sur le site du JDD samedi soir. (lire la suite sur Le Point.fr)

vendredi 25 octobre 2013

Taxation rétroactive de l'épargne: Bercy met la droite face à ses contradictions



Les députés ont voté la fin du régime dérogatoire en matière de prélèvements sociaux sur le PEA, le PEL et l'assurance-vie. L'UMP va déposer un recours devant le conseil constitutionnel. Bercy contre-attaque
Bercy ne cède pas et continue de vanter les mérites de l'uniformisation des prélévements sociaux sur les produits d'épargne voté jeudi 24 octobre par les députés.
Jusqu'à présent le taux actuel de 15,5% ne s'appliquait pas à ce type de produits. Une moyenne était effectuée entre le taux de prélèvement sociaux établis au moment des gains et le taux au moment de la sortie du dispositif. Désormais, PEA, PEL et assurance-vie seront soumis à 15,5% et prélevés au moment de la réalisation des gains. (lire la suite sur l'expansion)

Trichet: L'Espagne est "plus compétitive que la France et l'Italie"


 
L'ex-président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a déclaré vendredi que l'Espagne était devenue plus compétitive que la France grâce à sa politique de bas salaires. Il a exhorté les gouvernements européens à suivre estime la même logique.


L'Espagne est désormais "plus compétitive que la France et l'Italie", respectivement deuxième et troisième économies de la zone euro. C'est en tout cas ce qu'a estimé l'ancien président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, au cours d'une réunion avec les membres de l'Association des journalistes économiques et financiers (AJEF) d'après le Forum officiel des institutions financières et monétaires (OMFIF).
M. Trichet affirme que le gouvernement espagnol a lancé l'une des stratégies les plus efficaces d'ajustement économique corrigeant ainsi les déséquilibres antérieurs causés par l'incapacité à mettre en place un droit salarial accommodant.

L'Espagne un modèle de reprise économique ?

(lire la suite sur l'expansion)

mercredi 23 octobre 2013

L'examen du budget débute sur fond de "ras-le-bol fiscal"


 
 

Les députés ont entamé mardi l'examen du projet de budget 2014 qui vise à maintenir la trajectoire de réduction des déficits publics de la France tout en s'efforçant de conforter la croissance renaissante de l'économie.
L'exercice s'annonce délicat pour le gouvernement, confronté à une campagne de l'opposition sur le "matraquage fiscal" des Français et à la volonté des députés socialistes de favoriser le pouvoir d'achat des revenus les plus faibles.
"Pour stimuler la croissance, nous avons choisi d'élaborer un projet de loi de finances qui soit résolument favorable à l'offre productive, un budget de soutien déterminé à la compétitivité des entreprises et à l'investissement", a dit le ministre de l'Economie Pierre Moscovici en ouvrant les débats.
Mais ce deuxième budget du quinquennat de François Hollande doit aussi, et avant tout, ramener le déficit public de 4,1% du PIB fin 2013 à 3,6% fin 2014, avec en vue la barre de 3% pour 2015, conformément aux engagements européens de la France. (lire la suite)

Ce que le budget de la Sécu va changer à votre quotidien en 2014

 
 
L'Assemblée nationale entame ce mardi l'examen du budget de la Sécurité sociale pour 2014, qui vise à réduire son déficit en dessous des 13 milliards d'euros. Tour d'horizon des mesures qui nuiront ou bénéficieront à votre portefeuille.
Longue journée en perspective à l'Assemblée nationale. Après le vote du budget de l'Etat ce mardi 22 octobre en début d'après-midi, les députés attaqueront l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) à partir de 17 heures. Ce dernier prévoit de réduire le déficit du régime à 12,8 millards d'euros en 2014, soit un recul de 3,4 milliards par rapport à 2013.
Ce sera la branche maladie, la plus déficitaire, qui sera la plus mise à contribution avec près de trois milliards d'euros d'économies. Côté recettes, la branche famille bénéficiera quant à elle de la baisse du quotient familial, ce qui devrait lui rapporter près d'un milliard d'euros. Quelles mesures toucheront le plus votre vie quotidienne?(lire la suite sur l'expansion.fr)

lundi 14 octobre 2013

Travaillerons-nous moins demain ?

 
 
L'économiste Keynes avait prédit dans les années 1930 que cent ans plus tard, les hommes n'auraient pas à travailler plus de 15 heures par semaine. Manifestement il s'est trompé, et voici pourquoi.
Atlantico : Dans leur ouvrage How much is enough ?, Robert et Edward Skidelsky rappellent que John Maynard Keynes pensait qu'en 2030 le développement économique du monde serait tel que nous n'aurions pas besoin de travailler plus de 15h par semaine. Pourtant la croissance n’a rien changé à la somme de travail des hommes, et il semble peu probable que les choses changent en moins de vingt ans. D’où venait donc l’erreur de Keynes ? (lire la suite)

Pour réduire la dette, l'idée d'une «supertaxe» sur le capital ressurgit


 

Les taux d'endettement public ont atteint de tels niveaux qu'il faudra trouver des solutions iconoclastes, indique le FMI dans son rapport sur les finances publiques. Le Fonds évoque un prélèvement «une fois pour toute» sur l'épargne privée, qui présente des risques considérables. (lire la suite sur le Figaro.fr)

vendredi 11 octobre 2013

L'épargne des français pourrait être taxée pour rembourser la dette de la France



La première femme à la tête de la Fed

 

Janet Yellen, une "colombe" à la tête de la Fed

 Johan Garcia - publié le 09/10/2013 à 14:40
Première femme à occuper la présidence de la Réserve fédérale américaine, Janet Yellen est une économiste progressite, fine analyste sur la question du chômage et de la croissance. Plus souple sur la question de l'inflation, ses positions préoccupent les marchés financiers.
(lire la suite)

mardi 1 octobre 2013

Les fonctionnaires américains au chômage technique



 
 
source : le Parisien avec l'AFP le 01.10.2013, 06h56 | Mise à jour : 08h19
 
Une première depuis 17 ans. L'Etat fédéral américain a été mis au chômage technique, mardi matin, pour la première fois depuis 1996, faute d'un accord sur le budget. Des centaines de milliers de fonctionnaires, la plupart des agences fédérales et des services publics qui en découlent sont concernés.
 
Malgré d'intenses tractations et une soirée d'allers-retours entre le Sénat, à majorité démocrate, et la Chambre des représentants, dominée par les républicains, aucun projet de loi de finances n'a pu être adopté à temps pour le début de l'exercice budgétaire 2014, qui a commencé à minuit ce mardi, soit 6 heures en France. La Maison Blanche a donc ordonné aux agences fédérales de déclencher la cessation partielle de leurs activités.
 
Barack Obama avait tenté une ultime intervention lundi en avertissant qu'une paralysie de l'Etat fédéral aurait «des conséquences économiques très réelles pour des gens dans la vraie vie, et tout de suite». Le président a toutefois promulgué lundi soir une loi garantissant aux militaires qu'ils seront payés à temps quoiqu'il arrive. «Ils l'ont vraiment fait», a-t-il déploré sur Twitter, à propos de la fermeture («shutdown») de l'Etat imposée par ce blocage.
 
Le précédent «shutdown» avait duré du 16 décembre 1995 au 6 janvier 1996. Dix-sept ans après, l'échec du Congrès (constitué de la Chambre des représentants et du Sénat) marque la culmination de 33 mois d'un bras de fer continu sur le budget entre les démocrates et les républicains. La cessation des opérations gouvernementales a déclenché une tempête politique, chaque camp accusant l'autre d'intransigeance. «C'est une honte que ces gens, élus pour représenter le pays, finissent par représenter le Tea Party (NDLR : un mouvement à la droite des républicains et défavorable aux dépenses publiques) et les anarchistes», a tonné Harry Reid, chef de la majorité démocrate. «Nous en sommes là car le président et les démocrates du Sénat voulaient ce résultat depuis le début», a estimé le républicain Ted Poe. Mais certains admettaient que l'opinion rejetterait la faute sur les républicains. Ceux-ci «vont être perçus comme ayant bloqué et provoqué la cessation des activités de l'Etat fédéral», a déclaré lundi soir le sénateur John McCain.

Trouver une solution à ce blocage ne sera en tout cas qu'une première étape. Le 17 octobre au plus tard, Barack Obama aura besoin que le Congrès relève le plafond autorisé de la dette américaine afin que le pays puisse continuer d'emprunter. Congrès et Maison Blanche se sont toujours accordés. Cette année, les républicains demandent qu'Obama renonce à se réforme de la santé pour parvenir à un accord. Faute de relèvement du plafond, les Etats-Unis seraient alors en défaut de paiement. Une première, qui aurait immédiatement des répercussions mondiales.
 
Les conséquences d'une paralysie de l'Etat Tous les services publics fédéraux sont impactés. De plus, une fermeture de deux semaines, par exemple, raboterait la croissance du produit intérieur brut du 4e trimestre de 0,3 point. 400 000 employés civils du Pentagone, le plus gros employeur public, vont être mis en congés sans solde. Mais les opérations militaires vont continuer normalement, même si les soldats pourraient être payés avec retard. Les 368 parcs et musées nationaux vont fermer. Le parc Yosemite, le Grand Canyon et le musée Smithsonian de Washington sont ainsi concernés. 95% des 16 000 employés de l'agence pour l'Environnement (EPA), chargée des règlementations sur l'environnement et la pollution, vont être renvoyés chez eux ; les 5% restants traiteront les éventuelles urgences. Les demandes de visas et de passeports pourront être honorées si le blocage ne dure pas trop longtemps. Dans le domaine médical, les nouveaux traitements ne vont pas pouvoir être testés. La publication de certaines statistiques économiques du pays devient impossible. En revanche la justice, la sécurité nationale et les services jugés essentiels à la sécurité et à la protection du pays vont être globalement épargnés. Les tribunaux fédéraux fonctionneront normalement pendant au moins deux semaines.