Le principe de précaution. Si Jacques Chirac ne l’avait pas inventé, François Hollande l’aurait fait. Le président de la République va rater la seule reforme qu’il pouvait initier, la réforme de la gouvernance européenne.
La majorité des milieux d’affaires, des économistes y compris ceux qui le conseillent à gauche, considèrent qu'il existe aujourd'hui une opportunité pour engager une réforme de la gouvernance européenne, laquelle nous permettrait sans doute de sortir de la crise.
L’éclatement de la zone euro a été évité de justesse par des aménagements institutionnels qui ont permis d’assurer depuis un an la stabilité. Depuis un an, la zone euro est stabilisée sur le plan financier. Sur le plan économique, l’Allemagne continue de faire la course en tête en étant de plus en plus accusée d’écraser les autres par une compétitivité excessive. L’Espagne, l’Italie et la Grèce ont échappé à la catastrophe mais les habitants eux n’ont pas échappé à la misère. La France, elle, continue de s’endetter pour maquiller ses problèmes. Cela ne pourra pas durer très longtemps.
Une Europe plus solidaire, plus unie, plus coordonnée serait sans doute la dernière solution pour restaurer la confiance et sortir la zone euro de la dépression dans laquelle elle pourrait s’enfoncer et faire le lit du populisme avec son cortège de violence et de misère incontrôlables.
Les pays de la zone euro ont besoin d’une organisation qui facilite deux séries d’évolutions.(lire la suite sur Atlantico)

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