mercredi 25 septembre 2013

Le budget 2014 prévoirait un déficit de 82 milliards d'euros





 
 
PARIS (Reuters) - Le projet de loi de finances 2014 présenté mercredi devrait afficher un déficit budgétaire d'environ 82 milliards d'euros, rapporte le quotidien Les Echos à paraître mercredi.
Ce chiffre est à comparer à un déficit du budget 2013 attendu dorénavant autour de 72 milliards d'euros, alors que le ministre du Budget Bernard Cazeneuve avait évoqué en juin, sur la base de nouvelles prévisions dues à la faiblesse de la conjoncture en début d'année, un déficit 2013 de l'ordre de 68,7 milliards, ajoute le journal.
La hausse du déficit 2014 est due à la prise en compte, pour 12 milliards d'euros, du programme des investissements d'avenir dévoilé au début de l'été, une somme qui n'aura toutefois pas à être intégrée dans le calcul du déficit public au sens de Maastricht.
Le gouvernement a déjà annoncé que ce déficit public, qui inclut le solde du budget de l'Etat, des comptes sociaux et des collectivités locales, doit revenir l'an prochain à 3,6% du produit intérieur brut contre 4,1% attendu fin 2013.
Toujours selon Les Echos, le déficit de la sécurité sociale pour 2014, qui sera dévoilé jeudi, devrait repasser sous les 15 milliards d'euros contre 16,3 milliards attendu pour 2013.
La loi de financement de la sécurité sociale votée fin 2012 tablait sur un déficit 2013 de 11,4 milliards qui est lui aussi révisé en hausse. La Commission des comptes de la sécurité sociale avait estimé en juin qu'il devrait atteindre 14,3 milliards.
Yann Le Guernigou, édité par Marine Pennetier

mercredi 18 septembre 2013

Etats-Unis: la Fed pourrait réduire ses injections de liquidités


La Banque centrale américaine achève mercredi une réunion de politique monétaire et les marchés s'attendent à ce qu'elle réduise son soutien financier à l'économie pour la première fois depuis la crise financière de 2008.
Le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) annonce à 18H00 GMT sa décision, ainsi que de nouvelles projections économiques, suivies par une conférence de presse du président Ben Bernanke.
"Nous pensons que le FOMC va entamer une réduction modeste de son assouplissement monétaire", indique l'économiste de Deutsche Bank Joseph LaVorgna.
Lors de sa dernière réunion fin juillet, la Réserve Fédérale avait décidé de poursuivre, comme elle le fait depuis le début de l'année, ses injections de liquidités dans le circuit financier à hauteur de 85 milliards de dollars par mois "afin de soutenir une reprise économique plus forte".
Ses achats de titres sur les marchés sont actuellement répartis pour 45 milliards de dollars par mois en bons du Trésor et pour 40 milliards en titres adossés à des prêts immobiliers.
Depuis cette dernière réunion, le taux de chômage est passé de 7,6% à 7,3%. Ben Bernanke a indiqué qu'il souhaitait diminuer progressivement ce concours monétaire exceptionnel puis le cesser totalement dès que le taux de chômage descendrait à 7%, soit d'ici le milieu de 2014.
Le dernier indice des prix à la consommation (CPI) se situe à 1,5% sur un an, en dessous de l'objectif idéal de la Fed qui est de 2%.
Toutefois, si l'on exclut les secteurs volatils de l'énergie et l'alimentation, l'inflation sous-jacente, un indice très observé par la Fed, est à 1,8%, plus proche de l'objectif de la banque centrale.
Cela fait dire à Jim O'Sullivan, chef économiste pour HFE, "que la stabilisation des prix sous-jacents est probablement suffisante pour que les dirigeants de la Fed initient leur processus de réduction de leur soutien monétaire". Cet économiste table sur une légère accélération de la hausse de prix pour justifier l'arrêt complet des injections de liquidités de la Fed au cours des prochains trimestres.
La croissance du Produit intérieur brut (PIB) américain s'est accélérée au deuxième trimestre pour s'établir à 2,5% en rythme annualisé, contre 1,1% au premier trimestre.
Une majorité d'analystes estiment que la Fed va donc décider mercredi d'amorcer le retrait de son concours en réduisant de 10 à 15 milliards de dollars ses achats d'actifs.
Pour Michael Gregory, économiste chez BMO, "le ton mitigé des données économiques, le débat sur le plafond de la dette (...) et la volatilité des marchés émergents plaident pour une +mini-réduction+" du soutien de la Fed à l'économie.
Une première prévision pour 2016
La Réserve fédérale publiera aussi une révision de ses projections économiques et une première prévision pour 2016, des chiffres qui, pour les acteurs financiers, seront autant d'indications de l'orientation future de la politique monétaire à l'heure où la Fed doit changer de dirigeant.
Théoriquement Ben Bernanke doit encore présider deux réunions du Comité de politique monétaire de la Fed, en octobre et décembre, avant de passer la main à son successeur.
Après l'abandon surprise dimanche du candidat préféré de la Maison Blanche, l'ancien principal conseiller économique du président Obama, Larry Summers, c'est Janet Yellen, actuelle vice-présidente de la Fed, qui tient la corde. Elle est considérée comme une "colombe" par les observateurs de la Fed, c'est à dire qu'elle est moins préoccupée par l'inflation que par le chômage.
La Fed maintient son taux directeur, outil traditionnel de sa politique monétaire, proche de zéro depuis fin 2008 et ne devrait pas le modifier avant que le chômage ne tombe sous les 6,5%.
"Réduire les achats d'actifs, ce n'est pas relever les taux mais c'est un début de normalisation de l'économie américaine", notait Jim O'Sullivan, chef économiste chez HFE.
 

des explications en vidéo sur BFM Business...

 

mardi 10 septembre 2013

Lagarde plaide pour une union bancaire rapide de la zone euro


 
PARIS (Reuters) - La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a pressé mardi les pays de la zone euro de mettre en place rapidement leur projet d'union bancaire pour permettre de tirer un trait définitif sur la crise.
"Beaucoup voient dans la zone euro un superbe navire qui a été construit, conçu (...) pour les mers calmes, mais qui n'est pas totalement fini pour les mers fortes", a déclaré Christine Lagarde. ( lire la suite)



Les 27 y travaillent